Appel à contribution – Anachronismes

La revue Perspective consacrera son n° 2025 – 2, conjointement dirigé par Thomas Golsenne (INHA),  Hélène Leroy (musée d’Art moderne de Paris) et Hélène Valance (université Bourgogne-Franche-Comté/InVisu) à la question des anachronismes en histoire de l’art.

Depuis les années 1960 au moins, plusieurs démarches critiques sont apparues à l’égard des approches occidentales totalisantes qui classaient en périodes stylistiques successives les œuvres d’art et les artistes, et fondaient l’histoire de l’art sur ces catégories temporelles et formelles. Elles ont permis de remettre en cause l’« historisme » du XIXe siècle qui confondait la fabrication par les scientifiques de catégories temporelles avec les phénomènes historiques eux-mêmes, elles ont fait apparaître les périodes comme des objets d’histoire. Néanmoins, force est de constater que, dans la pratique, la période reste plus que jamais l’unité temporelle dans laquelle nous pensons et nous étudions l’histoire de l’art. Si le thème de l’anachronisme est plus ancien, c’est dans les années 1990-2000, pour des raisons qu’il faudra interroger, qu’il devient véritablement un objet digne d’intérêt pour l’épistémologie des sciences historiques. Qu’en est-il en histoire de l’art ?

Trois axes sont proposés pour la soumission des propositions de contribution :

1. ANACHRONISMES DISCIPLINAIRES

2. ANACHRONISMES METHODOLOGIQUES

3. ANACHRONIES HISTORIQUES

En prenant soin d’ancrer la réflexion dans une perspective historiographique, méthodologique ou épistémologique, prière de faire parvenir vos propositions (un résumé de 2 000 à 3 000 signes, un titre provisoire, une courte bibliographie sur le sujet et une biographie de quelques lignes) à l’adresse de la rédaction (revue-perspective@inha.frau plus tard le 17 juin 2024

Perspective prenant en charge les traductions, les projets seront examinés par le comité de rédaction quelle que soit la langue. Les auteurs ou autrices des propositions retenues seront informées de la décision du comité de rédaction en juillet 2024, tandis que les articles seront à remettre pour le 1er décembre 2024

Les textes soumis (25 000 à 45 000 signes selon le projet envisagé) seront définitivement acceptés à l’issue d’un processus anonyme d’évaluation par les pairs.

A propos RMBLF

Réseau des médiévistes belges de langue française
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