Publication – Maria Aimé Villano, « Les colonnes du ciborium de San Marco à Venise »

La recherche s’articule autour de trois axes principaux : une lecture approfondie des aspects visibles et matériels qui composent l’œuvre d’art, c’est-à-dire les parties sculptées et les inscriptions ; la relation de l’œuvre avec les sources littéraires ; enfin, la relation de l’œuvre avec le contexte. L’application d’une méthode globale, qui considère l’œuvre d’art comme un objet complexe fait de signes, de lieux et d’intentions artistiques, a permis une nouvelle interprétation de l’œuvre, ouverte à des enjeux tout à fait actuels d’histoire de l’art, et connectée à la notion d’histoire et d’anthropologie des objets, en constante relation avec le temps et l’environnement.

Ce livre se compose de huit chapitres qui affirment et décomposent à la fois le « système » des colonnes ; ils sont précédés d’une mise en perspective historiographique. L’ouvrage présente également un catalogue exhaustif de fiches décrivant, pour la première fois, une à une les scènes et les inscriptions des colonnes.

Maria Aimé Villano est historienne de l’art, spécialisée dans le Moyen Âge italien et byzantin. Elle a obtenu son doctorat en 2020 en cotutelle entre l’Université Ca’ Foscari de Venise et l’Université de Poitiers. Après un an de post-doc à l’Université de Verone elle est engagée dans le projet ERC Graph-East consacré à l’épigraphie médiévale en caractères latins dans la Méditerranée orientale.

Remerciements

Abbreviations

Introduction
-Sur le rapport texte-image

1. Parcours critiques
-Origine constantinopolitaine ou vénitienne ? Les premières hypothèses
historiographiques entre le xvie et le xixe siècle
-La piste istrienne : Santa Maria Formosa à Pula
-L’émergence de la piste syro-palestinienne et de Ravenne
-Rappels d’Égypte
-Edmund Weigand et Elisabetta Lucchesi Palli : l’hypothèse vénitienne reprend de l’ampleur
-Otto Demus et la Proto-Renaissance vénitienne
-Le linteau du portail de Sant’Alipio, la tombe Morosini et l’iconographie de la colonne A
-Nouveaux arguments en faveur d’une datation au XIIIe siècle
-Nouveaux arguments en faveur d’une datation à l’Antiquité tardive
-Une provenance de l’église de l’Anastasis à Constantinople ? L’hypothèse de Th. Weigel

2. Contexte
-Les trois ciboria
-Chapiteaux et bases
-Couverture
-Cadres
-Évangélistes
-Le problème stylistique des quatre sculptures du XIIIe siècle
-Pavement
-Autel

3. La syntaxe des formes
-Analyse globale des colonnes
-Partition architecturale
-Les chapiteaux à feuilles angulaires et leur relation avec les modèles antiques
-Relation niches-figures
-La succession des épisodes au sein du récit
-Costumes et types physiques
-Inscriptions. Considérations générales

4. Colonne A
-Inscriptions
-Commentaire quant aux aspects formels des inscriptions
-Analyse des scenes

5. Colonne B
-Inscriptions
-Analyse des scènes

6. Colonne C
-Inscriptions
-Analyse des scènes

7. Colonne D
-Inscriptions
-Analyse des scènes

Conclusions

Bibliographie
-Sources primaires
-Sources secondaires

Index des lieux

Index des noms

Sources littéraires bibliques

Sources littéraires non bibliques

Sujets iconographiques

Figures

Informations pratiques :

Maria Aimé Villano, Les colonnes du ciborium de San Marco à Venise, Turnhout, Brepols, 2025 ; 1 vol., 496 p. (Culture et société médiévales, 43). ISBN : 978-2-503-61170-9. Prix : € 100,00.

Source : Brepols

About RMBLF

Réseau des médiévistes belges de langue française
Cet article a été publié dans Publications. Ajoutez ce permalien à vos favoris.