Dans le cadre de l’université d’automne « L’espace, le temps, la personne. Les approches actuelles des sciences fondamentales de l’histoire »
Apparues au XIIe siècle, les armoiries se composent de figures et de couleurs. Ces dernières, au nombre de six, se répartissent en deux groupes : dans le premier prennent place le blanc et le jaune ; dans le second, le rouge, le bleu, le noir et le vert. Pour composer des armoiries, une règle stricte interdit de juxtaposer ou de superposer deux couleurs qui appartiennent au même groupe. Au Moyen Âge cette règle, qui existe dès les débuts de l’héraldique, supporte fort peu d’exceptions.
Pourquoi une telle règle ? D’où vient-elle ? L’héraldique l’a-t-elle empruntée à un autre système de signes ? Est-elle due à des causes matérielles, techniques, visuelles, symboliques ? Comment les hérauts d’armes la justifient-ils ? Autant de questions auxquelles tentera de répondre la conférence.
Pour une participation sur place, aucune inscription n’est nécessaire.
Inscription pour une participation en ligne : Zoom
Crédit image : Armoiries d’Artois et de Picardie dans le Grand armorial de la Toison d’or et de l’Europe (vers 1435–1438). Paris, Bibliothèque de l’Arsenal, 4790, fol. 76r, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b55009806h/f159.item.
Informations pratiques :
18h00 (28.10.) – 20h00 (28.10.)
Institut historique allemand (Paris)
Source : Institut historique allemand







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