Les Archives générales du Royaume et Archives de l’État dans les Provinces (en bref, les Archives de l’État) sont un établissement scientifique fédéral. L’institution comprend les Archives générales du Royaume à Bruxelles, 18 dépôts répartis dans tout le pays et le Centre d’Études et Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (CegeSoma).

Les Archives de l’État veillent à la bonne conservation des documents d’archives produits et gérés par les pouvoirs publics. Elles acquièrent et conservent (après tri) les archives d’au moins 30 ans des cours et tribunaux, des administrations publiques, des notaires, ainsi que du secteur privé et des particuliers (entreprises, hommes politiques, associations et sociétés, familles influentes, etc. qui ont joué un rôle important dans la société). Elles veillent à ce que les archives publiques soient transférées selon les normes archivistiques.

Mettre ces documents d’archives à la disposition du public, tout en respectant la protection de la vie privée, est une des missions primordiales de l’institution. Dans les 19 salles de lecture, les Archives de l’État mettent une infrastructure à la disposition d’un public varié. Le service au public directement via Internet (la salle de lecture numérique) est une des priorités de l’institution.

En partenariat avec d’autres établissements scientifiques, des universités belges et étrangères, les Archives de l’État mènent des projets de recherche scientifique dans le domaine de l’histoire de Belgique et de l’archivistique.

FONCTION

Le projet FREE (Food Crisis Middle Ages), financé par le FNRS-FRS (Projets de Recherche, PDR), rassemble deux institutions scientifiques belges, l’Université Libre de Bruxelles (service du Prof. Alexis Wilkin, Histoire médiévale) et les Archives de l’État (dr. Emmanuel Bodart, Archives de l’État à Namur).

Ce projet étudie les réponses politiques et institutionnelles aux crises alimentaires au XVe siècle dans les anciens Pays-Bas méridionaux. Par l’investigation dans les archives de plusieurs villes médiévales (Mons et Namur) et d’institutions religieuses et charitables (hôpitaux, monastères et collégiales, à Liège, Mons et Namur…), le projet vise à caractériser l’attitude des autorités politiques et des grands propriétaires fonciers face à la faim. Ces institutions cherchaient-elles à mitiger la gravité de la crise, à en minimiser l’impact pour elles-mêmes ou même à en tirer profit ? Le projet se base essentiellement sur des archives du XVe s., en particulier des délibérations urbaines et surtout des comptabilités.

LIEU DE TRAVAIL

Le chercheur est attaché aux Archives de l’Etat à Namur, mais pourra être détaché à Liège, où se trouvent de nombreuses sources liées au projet.

PROFIL

• Diplôme de doctorat en Histoire (les candidats devront impérativement être docteurs au plus tard au moment de leur entrée en fonction le 1er octobre 2021 ; sont toutefois acceptées les candidatures de doctorants dont la soutenance a été fixée avant cette date)
• Bonne maîtrise de la paléographie médiévale
• Capacités de compréhension des sources en ancien français et en latin
• Bonne connaissance de l’anglais et du néerlandais.
• La connaissance de l’allemand est aussi un atout.
• Une familiarité démontrée (publications, conférences) avec l’histoire économique, l’historiographie relative aux crises, et l’histoire des crises alimentaires constituent un atout significatif.
• Des compétences en statistiques sont aussi un atout important.

Conditions de travail

• un contrat à durée déterminée de 14 mois à temps plein (38 heures/semaine).
• Date d’entrée en fonction souhaitée : 1er octobre 2021.
• Horaire flexible avec possibilité de récupérer les heures supplémentaires.
• Échelle barémique SW11 (25.880,00 EUR – 41.351,00 EUR salaire annuel brut non indexé, soit un salaire net de départ de +/- 2400 EUR). AVANTAGES

• gratuité des transports en commun pour les déplacements domicile – lieu de travail
• assurance hospitalisation avantageuse
• minimum de 26 jours de congés annuels par année de travail (temps plein)
• avantages supplémentaires via http://www.fedplus.be PROCÉDURE DE SÉLECTION Les candidats doivent transmettre leur lettre de motivation et leur CV détaillé (en pdf), ainsi qu’une copie des diplômes de master et de doctorat (le cas échéant, une attestation délivrée par les autorités académiques que la soutenance aura lieu avant le 1er octobre) et un extrait de casier judiciaire au plus tard le 15 juillet 2021 par e-mail à recruit@arch.be (référence : candidature AENAMUR/FREE).

Une première sélection sera opérée sur base de votre CV. Les candidats retenus seront convoqués à une épreuve de sélection orale (via Skype). Dans ce cas, le candidat devra obtenir au moins une note de 12/20 pour réussir l’épreuve. Le résultat de la sélection est valable durant un an.

Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter le prof. dr. Sébastien DUBOIS, directeur opérationnel (sebastien.dubois@arch.be).